Alors, il paraît que vous avez été sages ?!
Bon, dans ce cas, voici comme promis quelques explications sur le procédé photographique au collodion humide.
Le procédé est basé sur l’utilisation d’une solution de collodion mélangé à de l’éther et de l’alcool additionnés de sels de bromure, coulée sur une plaque de verre de façon à former un film très mince (et très fragile aussi), sensibilisé ensuite par trempage dans une solution de nitrate d’argent. Une fois que la plaque sensibilisée, elle est placée dans un châssis étanche à la lumière et exposée a l’aide d’un appareil appelé chambre photographique. Ensuite, la plaque est développée avec un révélateur à bas de sulfate de fer, d’eau et d’alcool, rincée à l’eau puis fixée et rincée à nouveau. Il va sans dire qu’une fois la plaque sensibilisée, les opérations de chargement et déchargement du châssis et de développement doivent se faire à la lumière rouge ou à la lueur d’une bougie. sachez aussi que le collodion ne reste sensible que tant qu’il est humide, vous avez entre 5 et 10 minutes pour terminer toutes les opérations entre le moment où vous coulez votre plaque et son développement.
Vous imaginez sans peine les trésors de patience et d’ingéniosité qu’il faut développer pour pratiquer ce genre de procédé en extérieur… et vous conviendrez avec moi que David Prifti méritait bien mon coup de cœur.
De façon plus modeste, je m’adonne aussi à ce sport de combat avec quelques camarades de jeu, mais nous avons encore pas mal de progrès à accomplir…
Je vous laisse juges : Camera-Obscura

Premier ambrotype